Le blog créatif couture tricot bricolage cuisine qui vous explique tout!
Quand on a la chance d'avoir dix doigts, des crayons, des bouts de fil et de tissus, et tout ce qu'on peut récupérer, on peut faire plein de choses rigolotes, et en plus c'est pas compliqué...

jeudi 28 mai 2015

Une poule ridicule prénommée...

BIMBO.

Je vous ai déjà parlé de mon voisin et ami JP, qui est fou de ses poules (allez voir ma petite cocotte, ou des poules et des boules)
Aussi quand c'est son anniversaire, qu'est-ce qu'on lui offre généralement? Gagné, des poules!
La dernière est particulièrement ridicule, avec une tête tellement couverte de plumes qu'on ne voit pas ses yeux (et elle non plus ne doit pas voir grand-chose). Son QI limité et son air de diva lui ont valu le charmant nom de Bimbo. Elle a l'air stupide, et elle EST stupide! Seulement elle arrive en courant quand on l'appelle, elle suit JP comme un petit toutou, il n'en faut pas plus pour le faire fondre totalement. "Regarde-là", me dit-il avec un ton proche de l'extase, "elle me picore les lacets, elle est pas trop géniale?" C'est vrai qu'elle est géniale, parce que quand je vois JP la nuit dans son jardin avec sa lampe frontale en train de la chercher parce qu'elle n'a pas retrouvé le poulailler toute seule, ça me fait bien marrer!
Bimbo par-ci, Bimbo par-là, si c'est pas de l'amour ça!
Allez, un peu de laine et un crochet, il lui fallait bien un petit amigurumi à l'effigie de sa Bimbo pour accrocher à ses clés...
 La vraie Bimbo

 la bimbo amigurumi, aussi ridicule que son modèle. 
Oh, c'est tout à fait elle! m'a dit JP tout attendri.

la Bimbo du bureau

pas très difficile à faire, un corps tout simple en forme de grosse olive, un pompon, quelques franges pour la queue, un triangle pour le bec et deux fils pour pour les pattes, et voilà une petite poule ridicule.


ridicule peut-être, mais si attendrissante




jeudi 21 mai 2015

Carnets de voyage

L'Iran en croquis

Je vous ai fait partager quelques photos la semaine dernière de mon voyage en Iran. Mais plus que les photos, ce sont pour moi les dessins qui me rappellent le mieux les paysages, les monuments bien sûr, mais aussi qui me parlent des gens, des rencontres, des couleurs, des odeurs, des bruits qui sont indissociables des pays où l'on voyage.
C'est tellement plus inspirant de dessiner la Mosquée du Vendredi que mon bol du petit dèj chez moi le matin! Et à chaque fois c'est l'occasion de communiquer avec toutes sortes de gens, aussi bien que si je parlais le chinois ou le farsi couramment. D'accord je ne suis ni Delacroix ni Titouan Lamazou, mais quand un homme appelle sa femme et ses enfants et la grand-mère pour leur montrer ce que je fais , ou qu'une classe entière de jeunes filles en tchador défilent derrière mon dos et se font prendre en photo avec moi, je me la pète un peu...
Le vent n'est pas toujours mon ami, ni le soleil de plomb, mais le temps s'arrête le temps du dessin. Même si le croquis est rapide, je suis là et nulle part ailleurs, intensément, et le souvenir est plus fort.












jeudi 14 mai 2015

Iran en bleu et noir

Des souvenirs en couleurs...

Voyager, pour moi, répond en général à plusieurs envies: sortir du train-train et aller voir plus loin si l'herbe est plus verte, oublier si possible les à priori, rencontrer des gens différents, baragouiner dans des langues bizarres et s'en mettre plein les yeux.
Ce voyage en Iran a plutôt bien répondu à ces envies.
Au départ mon entourage n'était pas franchement emballé par ma destination: "nan mais tu vas vraiment aller là-bas? T'es dingue ou quoi? Tu crois que tu vas pouvoir te balader comme ça avec ton sac à dos?"
Ben oui...
Parce que moi des mots comme le bleu d'Ispahan ou les roses de Chiraz, ça m'a toujours fait rêver...
Loin des clichés, j'ai rencontré des gens adorables, fiers du passé culturel et artistique de leur pays (eh, la Perse quand même!), et même si on ne peut nier le poids du régime et de la tradition, j'a reçu un accueil chaleureux partout.
Et surtout j'ai été totalement bluffée par tout ce que j'ai vu! Ce pays est un vrai bijou.
Evidemment, ce que je retiens d'abord, ce sont les couleurs.
Les bleus si intenses des céramiques qui ornent les mosquées, le bleu du ciel et l'ocre des maisons de pisé dans le désert, le bleu des bassins, le noir des tchador, le rouge des tapis de prière, le vert des jardins, et toutes les couleurs des fleurs, les roses, les jaunes, les orange, les violets, les blancs...
Mais surtout le bleu, tous les BLEUS