Le blog créatif couture tricot bricolage cuisine qui vous explique tout!
Quand on a la chance d'avoir dix doigts, des crayons, des bouts de fil et de tissus, et tout ce qu'on peut récupérer, on peut faire plein de choses rigolotes, et en plus c'est pas compliqué...

vendredi 19 juin 2015

Des fleurs à l'ancienne à broder avec le modèle

Des fleurs, encore des fleurs, toujours des fleurs

En général les chats c'est propre. Enfin en général. Cacaouette en général ne l'est pas plus que ça, mais comme elle s'est fait mordre l'arrière-train la semaine dernière par deux gros chiens (la vie des bêtes est assez fun), elle est devenue carrément incontinente.
Les chats ne portent pas de couches à ma connaissance, j'ai donc cherché dans mes fonds de placards de quoi protéger le canapé et toutes les surfaces confortables où se vautrer, le temps qu'elle se rétablisse.
Et je suis tombée sur une housse de coussin que j'avais complètement oubliée. Merci Cacaouette. (Enfin non pas merci, parce que j'ai oublié de fermer ma chambre et qu'elle m'a pourri la couette).
Cette housse date d'une époque proche du paléolithique ou je prenais le temps de broder (en même temps j'étais enceinte jusqu'aux yeux et seuls mes doigts pouvaient bouger). Elle est complètement désuète, mais c'est la touche made by mémé qui se marie finalement tout à fait avec les autres coussins.

La fleufleur, c'est mon truc. J'aime les fleurs, j'adore les fleurs, vivent les fleurs

Au départ c'était un peignoir, mais j'en ai eu marre du peignoir et je l'ai raccourci en coussin. Joli décolleté non?

Que je te voie poser tes fesses sur celui-là Cacaouette!

Vous devriez pouvoir télécharger le modèle

j'ai repris les motifs à la craie sur le mur de ma chambre, la couleur de fond c'est lin clair, oui je sais la photo n'est pas super

désolée Cacaouette, tu es gentille, mais tu ne sens pas la rose...



jeudi 4 juin 2015

Des roses

Quelques images pour voir la vie en rose(s)

Cette année, avant même que les boutons ne soient éclos, je savais que les roses seraient magnifiques

elles ont tenu leurs promesses

en se faufilant partout, généreuses, colorées, parfumées

avec des allures d'aristocrates précieuses

ou de fleurs de la campagne

on savait que les bébés naissaient dans les roses

mais les pingouins, hein?

la nature est toujours une grande source d'inspiration pour moi

ça donne parfois des choses sympa

pas vrai Cacaouette?

mais ça ne vaut jamais les vraies!


jeudi 28 mai 2015

Une poule ridicule prénommée...

BIMBO.

Je vous ai déjà parlé de mon voisin et ami JP, qui est fou de ses poules (allez voir ma petite cocotte, ou des poules et des boules)
Aussi quand c'est son anniversaire, qu'est-ce qu'on lui offre généralement? Gagné, des poules!
La dernière est particulièrement ridicule, avec une tête tellement couverte de plumes qu'on ne voit pas ses yeux (et elle non plus ne doit pas voir grand-chose). Son QI limité et son air de diva lui ont valu le charmant nom de Bimbo. Elle a l'air stupide, et elle EST stupide! Seulement elle arrive en courant quand on l'appelle, elle suit JP comme un petit toutou, il n'en faut pas plus pour le faire fondre totalement. "Regarde-là", me dit-il avec un ton proche de l'extase, "elle me picore les lacets, elle est pas trop géniale?" C'est vrai qu'elle est géniale, parce que quand je vois JP la nuit dans son jardin avec sa lampe frontale en train de la chercher parce qu'elle n'a pas retrouvé le poulailler toute seule, ça me fait bien marrer!
Bimbo par-ci, Bimbo par-là, si c'est pas de l'amour ça!
Allez, un peu de laine et un crochet, il lui fallait bien un petit amigurumi à l'effigie de sa Bimbo pour accrocher à ses clés...
 La vraie Bimbo

 la bimbo amigurumi, aussi ridicule que son modèle. 
Oh, c'est tout à fait elle! m'a dit JP tout attendri.

la Bimbo du bureau

pas très difficile à faire, un corps tout simple en forme de grosse olive, un pompon, quelques franges pour la queue, un triangle pour le bec et deux fils pour pour les pattes, et voilà une petite poule ridicule.


ridicule peut-être, mais si attendrissante




jeudi 21 mai 2015

Carnets de voyage

L'Iran en croquis

Je vous ai fait partager quelques photos la semaine dernière de mon voyage en Iran. Mais plus que les photos, ce sont pour moi les dessins qui me rappellent le mieux les paysages, les monuments bien sûr, mais aussi qui me parlent des gens, des rencontres, des couleurs, des odeurs, des bruits qui sont indissociables des pays où l'on voyage.
C'est tellement plus inspirant de dessiner la Mosquée du Vendredi que mon bol du petit dèj chez moi le matin! Et à chaque fois c'est l'occasion de communiquer avec toutes sortes de gens, aussi bien que si je parlais le chinois ou le farsi couramment. D'accord je ne suis ni Delacroix ni Titouan Lamazou, mais quand un homme appelle sa femme et ses enfants et la grand-mère pour leur montrer ce que je fais , ou qu'une classe entière de jeunes filles en tchador défilent derrière mon dos et se font prendre en photo avec moi, je me la pète un peu...
Le vent n'est pas toujours mon ami, ni le soleil de plomb, mais le temps s'arrête le temps du dessin. Même si le croquis est rapide, je suis là et nulle part ailleurs, intensément, et le souvenir est plus fort.












jeudi 14 mai 2015

Iran en bleu et noir

Des souvenirs en couleurs...

Voyager, pour moi, répond en général à plusieurs envies: sortir du train-train et aller voir plus loin si l'herbe est plus verte, oublier si possible les à priori, rencontrer des gens différents, baragouiner dans des langues bizarres et s'en mettre plein les yeux.
Ce voyage en Iran a plutôt bien répondu à ces envies.
Au départ mon entourage n'était pas franchement emballé par ma destination: "nan mais tu vas vraiment aller là-bas? T'es dingue ou quoi? Tu crois que tu vas pouvoir te balader comme ça avec ton sac à dos?"
Ben oui...
Parce que moi des mots comme le bleu d'Ispahan ou les roses de Chiraz, ça m'a toujours fait rêver...
Loin des clichés, j'ai rencontré des gens adorables, fiers du passé culturel et artistique de leur pays (eh, la Perse quand même!), et même si on ne peut nier le poids du régime et de la tradition, j'a reçu un accueil chaleureux partout.
Et surtout j'ai été totalement bluffée par tout ce que j'ai vu! Ce pays est un vrai bijou.
Evidemment, ce que je retiens d'abord, ce sont les couleurs.
Les bleus si intenses des céramiques qui ornent les mosquées, le bleu du ciel et l'ocre des maisons de pisé dans le désert, le bleu des bassins, le noir des tchador, le rouge des tapis de prière, le vert des jardins, et toutes les couleurs des fleurs, les roses, les jaunes, les orange, les violets, les blancs...
Mais surtout le bleu, tous les BLEUS



















jeudi 16 avril 2015

DIY Une suspension toute en légèreté

L'effet papillon

Papier, papillons, papier, papillons, papier papillons...
Plus facile à faire qu'à dire dix fois sans s'emmêler la langue.
En ce moment j'aime travailler le papier, tous les papiers, papier de soie, papier machine, pas préférences, pas de hiérarchie, ils sont tous beaux. J'aime les froisser, les découper, leur donner du volume rien qu'en les pliant ou en les enroulant autour des doigts.
Et avec le printemps et les beaux jours, quelques battements d'ailes viendront donner un petit coup de frais dans le séjour.
Une bonne imprimante ou une photocopieuse, pas mal de feuilles de papier machine, du papier de soie (pour moi récupéré de l'emballage d'un meuble en kit), des ciseaux, un cercle d'abat-jour, de la colle blanche, un peu de masking tape, et voilà une vraie oeuvre d'art, n'ayons pas peur des mots!


1ère étape, la plus longue:
- on multiplie les papillons, on en fait de toutes les tailles
- on en découpe beaucoup, mais alors beaucoup!!!
 On prend une (ou plusieurs collées ensemble) bande de papier de soie, dont la longueur doit être un peu plus grande que le périmètre du cercle d'abat-jour. Après l'avoir froissé, je l'ai déplié légèrement, et j'ai jeté mes papillons dessus, avec le geste auguste du semeur.

Je les ai légèrement pliés en deux, et mis un petit point de colle au milieu, en laissant les ailes libres, et collés à l'endroit où ils avaient atterri.

Il faut maintenant assemble la bande de papier avec les papillons au cercle de la lampe. J'ai résolu le problème avec des petits morceaux de masking tape.

 Au début j'avais mis le masking tape juste pour faire un essai et voir comment ça tenait, mais j'ai aimé la petite touche fluo qui donne un peu de peps à l'ensemble, et ça tient très bien comme ça, parce que c'est tout léger.

Evidemment il faut faire tout le tour avec le papier, pour construire un cylindre.
L'avantage du papier de soie, c'est qu'il est beau froissé, donc on peu le bousculer un peu. En revanche il est fragile, mais s'il y a une petite déchirure pas de panique, on colle un papillon par-dessus.
J'ai fermé le cylindre de papier une fois qu'il était accroché au cercle, mais ça aurait sans doute été plus facile si je l'avais collé avant de l'attacher au cercle.

Il fait autant d'effet de jour...

... que de nuit! 
On se croirait un soir d'été, quand les papillons s'affolent autour de la lampe, mais sans les moustiques.


 A vos imprimantes et à vos ciseaux! Courage, plus que 150 à découper...