Le blog créatif couture tricot bricolage cuisine qui vous explique tout!
Quand on a la chance d'avoir dix doigts, des crayons, des bouts de fil et de tissus, et tout ce qu'on peut récupérer, on peut faire plein de choses rigolotes, et en plus c'est pas compliqué...

jeudi 24 novembre 2016

Un gilet tricoté pour bébé

Pour un automne bien au chaud

La mémé d'aujourd'hui n'est plus ce qu'elle était.
La mère-grand du petit chaperon rouge, avec son chignon gris et son tablier à carreaux sur ses robes informes est une espèce disparue depuis bien longtemps. La mémé d'aujourd'hui a les cheveux rouges ou verts, des tatouages sous son tee-shirt qui proclame haut et fort ses convictions (la plus belle mémé du monde, mamie-ouf, nanou superstar, je retombe en enfance et j'aime ça, etc.). La mémé d'aujourd'hui ne se ferait plus arnaquer par le grand méchant loup, elle le mettrait plutôt dans une réserve, et serait capable de le défendre contre les chasseurs!
Mais la mémé d'aujourd'hui continue à faire des galettes pour ses petits-enfants, parce qu'elle est fan des émissions culinaires, et le petit pot de beurre est bio, pour que ses petits chouchous n'attrapent pas le cancer.
Et bien qu'elle bosse et qu'elle ait remplacé la bobinette et la chevillette par des trucs plus pratiques, elle continue parfois aussi à tricoter pour ses petits chéris.

comme personnellement j'ai autre chose à faire que d'attendre que la chevillette cherra (comme si on savait en plus ce que ça veut dire), je tricote avec des grosses aiguilles, pour que ça monte vite!

ce gilet en taille 3 mois est tricoté avec des aiguilles n°6, ce n'est pas tellement habituel pour de la layette, mais c'est l'automne, et ça fera un bon gros gilet pour qu'il ait bien chaud ce petit bout de chou!

quelques vagues explications:

J'ai souvent une incapacité congénitale à suivre un modèle (suivre ligne par ligne me gave, je ne prends pas la même laine, j'aime bien changer les points, au final ça n'a rien à voir), j'ai donc pris l'habitude de choisir plutôt une forme de base que vraiment un modèle, même si je m'en inspire (j'évite les formes trop complexes, je ne suis pas dingue non plus).
Pour ce gilet, j'ai fait un patron en m'inspirant de plusieurs modèles assez classiques, dont j'ai reporté la forme et les mesures sur un papier. 

Je choisis ma laine (grosse laine) et mes aiguilles (grosses aiguilles), et le type de points ou de motifs que j'ai envie de faire. Avec cette laine un peu rustique, des torsades pour un petit air de pull irlandais étaient parfaites. 
L'important c'est de faire un échantillon (un carré d'un peu plus de 10cm x10cm suffit en général), qui permettra de calculer combien il faut de mailles pour tricoter selon le patron. 
C'est beaucoup plus simple qu'il n'y paraît, et j'arrive beaucoup mieux à respecter les proportions.

Le chat et la tasse de thé sont en option.






vendredi 18 novembre 2016

Art journaling

La Porte...

De temps à autre je participe au Challenge Art Journal et Gribouillages proposé par Jiji Hoock.
Pour ceux qui ne sauraient pas encore ce que c'est que l'art journaling, je vous fais un petit topo sur le pourquoi du comment de cette activité ô combien intéressante:
Dans le temps jadis (oui j'aime bien cette expression, je suis une mémé et j'assume) on tenait un journal intime, que l'on refermait avec une minuscule clé, et on le planquait sous son matelas. Quand quelqu'un le découvrait, en général c'était le drame: quoi?!! Tu as pissé dans le jaccuzzi?! Hein? Tu allais au poney-piscine, quand comptais-tu m'en parler? etc. etc.
De nos jours, l'intimité c'est plus vraiment ça, avec les réseaux sociaux, les caméras de surveillance et les algorithmes qui gouvernent notre vie (nan je suis pas parano pourquoi?)
Mais on a quand même envie d'exprimer ses émotions, ses rêves, ses pensées, alors quoi de mieux que l'art journaling?
Parce que pas besoin d'être un artiste pour faire de l'art journal, on peut faire des collages, des gribouillages, écrire ce qui nous passe par la tête, et justifier l'accumulation de petits bouts de n'importe quoi qu'on entasse (nan c'est pas du bazar, c'est pour mon art journal!)

Cette semaine le thème était la porte. Ouh la la, c'est presque de l'art thérapie, la porte de l'inconscient est ouverte, et c'est pas joli joli...

là c'était le thème de la semaine dernière, petites douceurs, je l'aime bien celui-là

Normalement il n'y a pas besoin d'un matos de fou, crayons de couleur, feutres, tube de colle et ciseaux suffisent. Mais moi si on me lâche dans un magasin de fournitures pour artistes c'est fichu pour les économies! (mmmhh, et si je parlais de cette addiction dans mon art journal?)

L'intérêt de l'art journal, c'est qu'il n'y a pas à se casser la tête et réfléchir pendant des heures au projet. Tu as envie de mettre du rose et du bleu, mets du rose et du bleu!

ça fait des taches? tant mieux, c'est joli

direct au feutre! j'aime dessiner alors je dessine, mais on peut aussi coller des images

allez, encore des portes et des petits monstres

un peu de couleur aux crayons de couleurs ou au pastels, et puis des petits nuages à la peinture et au feutre blanc

et voilâââ!










mercredi 2 novembre 2016

Moi, mémé Marino, un mois et 17 jours sans ordinateur

Et internet au compte-goûte...

Le jour où je me suis fait voler mon ordi, j'ai réalisé à quel point j'étais ordi-dépendante!
Je blogue et j'utilise mon ordi depuis des années, et de plus en plus.
J'ai bien essayé d'arrêter à plusieurs occasions, des vacances à l'autre bout du monde par-ci, la foudre qui tombe sur la maison et qui grille tout par-là, un bon vieux virus de la mort, mais à chaque fois j'ai replongé!
D'abord énervée d'avoir perdu mes docs, mes images et tout le boulot que je n'avais évidemment pas sauvegardé sur mon disque dur externe, j'ai eu envie de racheter IMMEDIATEMENT un nouvel ordi!
Et puis je me suis dit que c'était peut-être l'occasion de mettre la pédale douce (en même temps en septembre c'est pas la meilleure période pour les finances) et j'ai lutté. Bon j'ai été aidée par certains collègues (nan-j'ai-pas-pu-ouvrir-ton-doc-tu-sais-que-j'ai-pas-d'ordi, nan-j'ai-pas-lu-ton-107ème-mail-du-week-end-désolée).
J'aurais bien envie de dire que j'ai commencé une nouvelle vie, que j'occupe mes temps libres à tricoter, bricoler, dessiner, faire des décos marrantes pour les enfants et des gâteaux de dingues...
Mais comme c'était déjà comme ça, pourquoi s'en priver alors que c'est cool?
Aaahhh trop bien ce nouvel ordi!

tiens ben justement, pour Halloween, c'est l'occasion rêvée de décorer la charlotte au chocolat

quelques décos par-ci par-là et une lumière orange pour faire plaisir aux enfants

une nappe noire et quelques accessoires
 et on fait participer les enfants qui ne se font pas prier


et encore des gâteaux faits par les enfants

le commentaire de mémé

J'arrête quand je veux!


mardi 6 septembre 2016

L'histoire du buffet de mémé maudit

et ROOOSE!!!!


C'est l'histoire d'un buffet que j'ai bien connu dans ma jeunesse, et qui traînait démonté dans le garage depuis des lustres...
Ce buffet une fois retapé va être génial dans ma salle à manger, me dis-je, et dans un moment d'égarement j'achète un grand pot de peinture rose. Ben oui, rose, il y a des moments comme ça où une impulsion venue du fond du cerveau primitif nous joue des tours, mais bon j'assume...
Un de mes voisins, ancien carrossier automobile, me trouvant affairée à démonter soigneusement le dit buffet, me propose très gentiment de le peindre au pistolet à l'aide de son méga compresseur.
Première couche, comment dire... très rose! Bizarre, dans le pot je le voyais plus pastel, là c'est la maison de Barbie sous acide.
Bah, un peu de blanc et la deuxième couche sera plus claire, pas grave.
Un optimisme que ne partagent pas les autres voisins, hilares: ah ah, il paraît que tu peins en rose, fais voir, ah ah ah!
En attendant la deuxième couche, le buffet reste dans le garage trois mois, le temps de ce printemps n'étant pas à peindre dehors.
Et cet été, beau temps revenu, j'emprunte à nouveau le compresseur, mais comme je suis une grande fille je vais peindre la deuxième couche moi-même, t'inquiète je vais me débrouiller.
Je préviens la voisine qui d'habitude gare sa voiture à côté de mon garage, en lui demandant de la mettre DERRIERE le garage, ce qu'elle fait.
Je bidouille ma couleur pour qu'elle soit plus claire (je remets un pot de blanc entier, ça commence à faire cher la peinture) et en avant pour la deuxième couche. Il fait beau, c'est l'été, les vacances, le rose est à peine un poil plus clair, mais tout baigne.
Deux jours plus tard, toc toc, la voisine arrive, hum, je crois que vous avez repeint ma voiture...
Quoi?!! mais elle était derrière le garage! En effet, la peinture au pistolet est très volatile, peut-être y a-t'il eu un coup de vent, en tous cas effectivement de minuscules gouttelettes avaient atterri sur la voiture. Je fais marcher mon assurance responsabilité civile, avec la franchise ce meuble est parti pour me revenir vraiment cher...
J'installe le buffet dans ma salle à manger, mais non! ça ne va pas du tout, proportions et couleurs, ben, c'est moche!
Moralité: retour au garage! il sera parfait pour ranger mes outils.
Les voisins (sauf une) n'ont pas fini de rigoler.

 Sympa mais en piteux état

décollage du vénilia adhésif au sèche cheveux

démontage de toutes les pièces métalliques, et nettoyage

un bon gros lessivage

du gras, encore du gras, c'est bien un buffet de cuisine

ponçage à fond

peindre dehors c'est bien, mais au milieu de nulle part aurait été mieux

bah, je l'aime bien quand même, c'est ma petit madeleine à moi

Le conseil de mémé

s'il fait beau va plutôt faire un tour de vélo


vendredi 19 août 2016

Sur le chemin de Compostelle

Du Puy en velay à Conques

Il y avait longtemps que j'avais envie de faire un bout du chemin de Compostelle.
Je ne suis pas croyante, ni en recherche d'une quelconque spiritualité, mais le lieu est mythique, et pour moi assez mystérieux. Qu'est-ce qui explique la renommée et le succès de ce pèlerinage, qui a poussé des milliers de pèlerins au cours des siècles sur ces chemins pour rejoindre le sanctuaire de Saint Jacques, lui plutôt qu'un autre? Le tombeau du Christ à Jérusalem et celui de Saint Pierre à Rome, d'accord, mais Saint Jacques à Compostelle?!!
Les lieux chargés d'histoire sont pour moi toujours très émouvants, d'autant plus quand l'art en est le témoin, comme sur ces chemins, où l'art roman est si présent.
A moi sac à dos et carnets de croquis!
Loin de moi l'idée de marcher plusieurs mois jusqu'en Espagne, mais quelques jours au soleil en faisant un peu d'exercice physique me feraient le plus grand bien, alors direction le Puy en Velay et je verrais bien...
Mais plus je me renseignais sur Internet avant de partir, et moins j'étais motivée. En effet j'avais l'impression d'un truc devenu à la mode, une autoroute de randonneurs et un nid de grenouilles de bénitiers, avec un gros business derrière.
Bilan de l'histoire, mes idées préconçues par le net ont volé en éclats!
J'ai rencontré plein de gens vraiment intéressants, croyants ou non, parfois un peu illuminés, mais toujours tolérants et gentils. J'ai marché dans des paysages hallucinants de beauté, j'ai mangé comme jamais le soir dans les gîtes d'étape, trempé mes pieds dans une source miraculeuse, dormi dans des gîtes toujours différents et parfois dans des bâtiments historiques, noué des amitiés souriantes, et j'ai retrouvé un sommeil de bébé.
Alors bien sûr les premiers jours j'ai eu mal au pieds, au genoux, au dos, transpiré, pleurniché parce que mon sac était trop lourd! Mais pas moyen d'abandonner quand vous rencontrez des gens sympa avec qui vous prenez un pot au gré de vos étapes, ou qui voient des coeurs partout, ou qui rient avec vous le soir quand vous marchez à 4 pattes comme eux...
Et surtout (la bonne excuse pour poser le sac un peu trop lourd) j'ai dessiné, dessiné, et encore dessiné!


1ère étape, le Puy en Velay
balade dans les rues de la ville, qui est magnifique

allez c'est parti!

1ère chapelle sur la route, Montbonnet. Une bénévole qui accueille les pèlerins me demande si je veux qu'elle me tamponne ma créanciale. C'est quoi ça? (Un papier qui atteste de votre qualité de pèlerin) Je lui tends mon carnet de croquis. 

Rochegude. Toutes ces petites chapelles haut perchées sur des rochers me fascinent.
Mon carnet de croquis devient ma créantiale, et tout au long de la route je me prendrais au jeu des tampons à chaque étape, comme tout pèlerin qui se respecte. 

Patrick et Martina. Ils marchent depuis 3 mois depuis la Suisse. Je suis tombée et j'ai mal au genou. Patrick trouve que mon prénom est un nom d'ange. Je retrouve le sourire, merci Patrick.

une pause dessin, mon sac est lourd. Je commence à rencontrer des gens qui ont entendu parler de mon carnet de croquis et me demandent en chemin s'ils peuvent y jeter un coup d'oeil. Heureusement ils sont moins critiques que moi...

la tour des anglais à Aubrac, construite pour repousser les anglais pendant la guerre de cent ans. Eh oui, le gîte d'étape est dans la tour! Génial!

les vaches de l'Aubrac. Pas très patientes pour poser...

Espalion, église de Perse. je suis venue pour dessiner des églises romanes, je ne m'en prive pas.

à Espalion il n'y a pas que les églises, il y a tellement de choses à dessiner, mais il faut que je reprenne la route...

Arrivée à Conques, après 10 jours de marche et 200 km, je suis finalement assez fière de moi.

à l'ombre du cloître, à Conques

Conques, superbe!

Je suis revenue requinquée, apaisée, forte d'une nouvelle énergie. Ce chemin est finalement assez magique, et je ne m'explique toujours pas ce qu'il a de différent d'un chemin classique de randonnée. L'esprit de ceux qui le pratiquent? Le fait de marcher dans les pas des milliers de pèlerins qui l'ont parcouru avec dévotion, et les romains et les celtes avant eux? Ou tout simplement un parcours dans des paysages où il y a peu de réseau, ce qui permet tout bêtement de se reconnecter à la nature?
Ce qui est certain, c'est que j'ai bien envie d'en refaire un bout une autre fois, mais avec de meilleures chaussures et un sac à dos plus light!



vendredi 17 juin 2016

Mais comment faisait-on avant sans Internet???!!!!

Les chats m'ont tout appris:

Un gros orage, la foudre qui tombe sur la maison, et voilà la box foudroyée. Et quand comme moi on prend un forfait low cost, il ne faut pas s'étonner que le remplacement ne soit pas, comment dire, facile et immédiat...
Et le téléphone, au fin fond de ma cambrousse, ça ne capte pas toujours.
Bref, au bout de 10 jours sans Internet, on s'aperçoit que finalement on est devenu très, très dépendant!
Regarder les photos que les copines envoient? Pas moyen de les charger sur mon téléphone, Parler au boss? Ben non, il est pas là, envoyez-lui un mail (en fait je voudrais juste lui parler, PARLER!). C'est où exactement Corfou au fait? Ah oui c'est vrai pas de connexion. Prendre un billet de train? Quoi, il faut aller à la gare? Pour les billets d'avion on en parle même pas. Zut pour le virement, on fait comment, pas le temps d'aller à la banque.
En même temps ça présente quelques avantages: la bonne excuse pour ne pas répondre aux mails de boulot (désolée ton mail a du être foudroyé, ton adresse mail à fondu avec, c'est ballot). Que je me désintoxique des réseaux sociaux n'est pas plus mal non plus, après tout est-il vraiment indispensable de regarder les selfies d'un vague pote en sueur après son jogging du matin ou les vidéos des chats qui lancent des boules de feu? (si, ça c'est pas mal en fait)
Puisque l'on parle de chats, c'est en les observant que j'ai compris beaucoup de choses.

règle numéro 1, l'ordinateur c'est comme une brosse à dent, c'est perso et ça ne se prête pas. Va jouer avec ton téléphone, t'as pas la 4G?

T'es accro au boulot? Tes collègues te prennent le chou? Débranche et bouge les oreilles

les écrans ça fait mal aux yeux, fais une pause, relax max

pas d'internet, et alors, t'as pas de vie? je sais pas moi, une famille, des amis, un poisson rouge?

ok Cappuccino, j'ai pigé, tu veux dire qu'internet nous bouffe un peu trop? Qu'il faudrait prendre un peu le temps de faire autre chose que les yeux rivés à nos écrans? revenir aux vraies valeurs quoi!
oui mais là j'ai à nouveau de la connexion, hein, je te laisse...


jeudi 2 juin 2016

The serial crocheteuses & more n° 328 : Noir et blanc...

Un petit cache-mug tout simple

De temps en temps j'aime bien participer à des défis, comme ceux des SC & more.
Noir et Blanc! ouah!!! un monde vertigineux s'est alors ouvert sous mes pieds (en même temps qu'une grosse flaque d'eau provenant de la fuite du toit, mais ça c'est une autre histoire).
Qu'est-ce qui est noir et blanc? me dis-je alors: les pandas biens sûr, les pingouins, les chats, les chiens, les poules, les lapins, les pies, et la liste s'est tout à coup tellement allongée que je suis allée faire chauffer l'eau pour le thé (et aller chercher la serpillière pour éponger la fuite du toit, mais c'est une autre histoire).
Comme le maçon ne voulait pas se déplacer "non mais tu veux que je me tue en montant sur un toit trempé?" (en fait non ce n'est pas une autre histoire, parce que la pluie qui dégouline sur le mur blanc fait de jolies traces noires...), j'ai disposé bassines et serpillières, et je me suis installée avec ma tasse de thé. Et là, illumination, si je faisais un petit cache noir et blanc à ce mug (blanc) tout simple, qui contient du thé (noir)?


Un crochet n°7, des restes de laines noire et blanche en double, et en deux temps trois mouvements mon mug avait une fière allure.
Je l'ai trouvé tellement beau qu'il est passé de Mug Tout Bête à Mug Classieux porte crayons (noirs et blancs)

il a immédiatement trouvé sa place à l'atelier

si je veux le récupérer pour le thé ou le laver, je peux toujours retirer la bande que j'ai attachée sous l'anse avec deux boutons

mais pour l'instant je le trouve très pratique

et je peux continuer à dessiner des pandas et des lapins